Toutes choses ne sont qu’accidents sans signification, œuvres du hasard, à moins que votre regard émerveillé qui les sonde, les connecte et les ordonne, ne les rendent divines.
Compte-rendu, en textes et en images, du stage peinture du 12 au 17 juillet 2020
Jour 1 — Dimanche 12 juillet 2020
Technique du splash (variante splash-délavage)
Prenez 2 feuilles. La première est peinte d’une couleur contrastant avec le blanc ou le noir.
Vous la laissez sécher et pendant ce temps, préparez un broc d’eau.
La deuxième partie de l’opération nécessite de s’installer dans un endroit ne craignant pas les éclaboussures d’eau et de peinture.
La couleur sur la 1ère feuille étant sèche, vous la recouvrez d’une autre couleur contrastant fortement, vous appuyez aussitôt votre 2e feuille sur la peinture fraîche pour en recueillir une empreinte, puis vous jetez vivement le broc d’eau sur la 1ère, pour en fragiliser la deuxième couche de peinture. L’eau se répand en créant des flaques aux formes aléatoires. Les parties les moins mouillées vont sécher plus vite. Une deuxième, voire une troisième projection d’eau vont retirer la deuxième couche de peinture dans les parties encore humides, et révéler le dessin produit par les flaques.
Soit le splash à l’état brut produit un dessin intéressant en lui-même, soit vous taillez dedans au moyen d’un aplat pour en faire émerger une forme construite.
Prenez une 3e feuille et réalisez, soit un dessin au stylo fin, soit un dessin avec une large brosse et de la peinture fluide, réinterprétant librement les motifs abstraits obtenus par le splash-délavage.
Françoise Brajout - Splash, et composition peinte d'après le splash.
Chantal Lévêque - Splash, et composition peinte d'après le splash.
Elise Desvaux Nsongo - Splash, et composition peinte d'après le splash.
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