Bouts de papier et de carton, bouts de ficelles, matières, textures… Vous voulez composer une peinture avec du relief, de la couleur, beaucoup de choses. En peinture, matières et couleurs sont facilement expressives, mais aussi bavardes, et si elles ne sont pas disciplinées, on ne les entend plus. Vous pouvez choisir par exemple de coller tous vos éléments sur un rythme dominant d’horizontales et de verticales pour, en canalisant la matière exubérante, renforcer son impact visuel. Puis vous hiérarchisez nettement vos couleurs en accordant une place prépondérante aux couleurs de structure, noir et blanc, en parts elle-même très inégales pour éviter symétries approximatives ou fausses égalités avec effet bancal (mais on peu aussi rechercher le bancal). Le blanc peut se décliner en ocres et gris pâles. Quelques traces de couleurs vives en réserve apportent un peu de piquant, sans tomber dans le tapageur (on a aussi le droit d’aimer le tapage). Cette proposition d’organisation rigoureuse de la matière, des formes et des couleurs, c’est comme une belle orthographe et de belles tournures de langue. Ensuite, le contenu, le sens, l’esprit de la peinture peuvent venir. Ou pas ( !)
Voir aussi exercice n°2003-007
Peinture et collage de Blandine Terpman 1/2
Peinture et collage de Blandine Terpman 2/2
Peinture et collage de Laurence Causse-Parsley
Peinture et collage de Mireille Vital
Peintures et collages de Pascale Bonnet
Voir aussi exercice n°2003-007