Le chaos, mot grec, signifiait à l’origine : ouverture et abîme, c’est-à-dire libération.
Soit une feuille de format 50 X 65 cm, prise verticalement.
Vous la partagez en deux parties égales, et vous tracez un cercle au milieu, de 10 cm de rayon.
Vous masquez ce cercle et une moitié de la feuille pour réserver du papier vierge.
Sur la partie non masquée, c’est le chaos, vous en faites « trop » : mortier, sable, transferts, projections de couleurs, couleurs inhabituelles, voire dissonantes. Tout en utilisant des caches pour canaliser ce déluge d’effets.
Puis vous dégagez la partie masquée pour, sur la partie vierge, composer une remise en ordre du chaos voisin, uniquement au moyen de la peinture, sans collage ni apport de matières. Le cercle, lui, est laissé vide.
Autres propositions :
- Reproduction en miroir des formes chaotiques, en les simplifiant, en les rendant plus graphiques, en harmonisant les couleurs.
- Reproduction en trompe-l’œil du chaos.
- Continuité avec le chaos, allant en se tempérant.
L’important est de créer une relation entre la partie chaotique et la partie construite. Que cette relation soit d’imitation, de domestication, de négociation ou autre registre à imaginer.
L’ordre est le plaisir de la raison, mais le désordre est le délice de l’imagination.