Prenez une aire limitée, le plan d’un mur, un rectangle de toile, affrontez votre corps à cet espace-là, vous avez pris au piège, symboliquement, le monde entier (...) Tout tableau défie l’insensé ou le chaos du visible, par désir de regard et de sens. Il fait évènement dans un hasard de visibilité. Son défi est un coup de dés : le non-sens jamais aboli, après chaque coup on recommence.
Premier stage été 2013, jour 2/6, lundi 8 juillet
Réunir des matériaux à coller : papier journal, carton, éléments naturels (feuilles, brindilles…). Les préparer en découpes rectangulaires allongées.
- Préparation d’un fond de mortier sur lequel vous collez en bandes horizontales ces matériaux découpés.
- Quand le mortier est sec, vous arrachez ce qui n’est pas bien fixé.
- Unifiez les matières par un camaïeu de couleurs, en faisant éventuellement émerger une forme géométrique simple.
La diversité des matières d’origine joue avec la simplicité de la composition.
Du dimanche 7 au vendredi 12 juillet – Une peinture en six jours (sujet qui coure sur la semaine)
2/6 — Réserver au moyen d’un cache une forme simple et irrégulière qui restera de la couleur du fond, puis sa petite soeur. Préparer un seau d’eau. Recouvrir la partie non masquée d’une couleur unie contrastant avec celle du dessous puis, après séchage partiel, jeter le seau d’eau dessus. Garder les caches pour un usage ultérieur.