Beaucoup de scientifiques pensent que l’art, la poésie, ne sont pas aussi valides que la méthode scientifique. Or un grand artiste, un grand poète, apportent autant d’illumination, de lumière, sur l’univers, qu’un scientifique ou un spirituel.
Suite du compte-rendu, en textes et en images, des stages de l'été 2016.
- Préparez un mortier (mélange de blanc de Meudon et de liant acrylique). Préparez également 6 fragments de réels : végétal, minéral, objet, image, papier, carton, épluchure… Donnez à ces fragments une forme simple et lisible, avant de les coller dans le mortier frais. Par exemple, si vous prenez une feuille d’arbre, taillez dedans une forme qui fasse oublier son origine ; avec un assemblage de brindilles, formez un signe ; dans une image, taillez une découpe qui détourne son contenu.
- Créez une 2e forme en arrière-plan de la 1ère, aussi grande ou plus grande, à fond perdu (c’est-à-dire que les contours de la forme dépassent le cadre de la feuille). La couleur de cette forme est unie, traitée en aplat.
- Réinterprétez de façon nette et géométrique un élément déjà utilisé dans une peinture des jours 1 et 2 du stage. Faites apparaître cette forme en arrière-plan de ce qui est déjà peint, en une dimension égale ou supérieure aux éléments déjà présents.
- En arrière-plan des éléments existants, interprétez au trait certains des éléments collés dans le mortier.
- Réalisez une « couture » visuelle entre la partie mortier et la partie peinture. Et entre la partie collage et la partie mortier.
- Les traits noir deviennent blanc en rentrant dans la couleur. Les surfaces blanches se nuancent, sans cesser d’être très très claires.
Voir le site de Daniel Diot : Lignes de suite, écriture, peinture, lecture
Voir le site de Danièle Mengual : Peintures Lututu