Ce que l’on montre sert à délimiter ce que l’on cache : la lumière conduit au noir.
Suite du compte-rendu, en textes et en images, du stage de peinture de printemps 2019 en Bourgogne.
Jour 2 — Lundi 22 avril 2019
En s’inspirant de la forme schématique des émoticônes dessinés avec des signes typographiques, créer un masque de comédie :-), un masque de tragédie :-(
Un émoticône grimaçant est découpé dans une demi-feuille, et sa découpe est collée sur l’autre demi-feuille, en inversant le signe pour que la grimace devienne sourire. Vous avez ainsi sur une même feuille un pochoir (émoticône grimaçant) et un collage en relief (émoticône souriant)
Vous préparez deux fonds noirs pour appliquer, au moyen du pochoir et du collage en relief, à la fois la technique « pochoir et lavis », et celle du « monotype ».
Un premier fond noir, après séchage du noir, est mouillé, la partie pochoir posée dessus, puis badigeonnée entièrement (pas seulement les trous) d’une couleur liquide. Cette couleur va dessiner la forme du pochoir, puis se diffuser dans le fond noir mouillé en-dessous, associant la netteté et la simplicité du dessin aux aléas de la diffusion de la couleur sur le fond mouillé. La deuxième feuille noire est pressée sur le pochoir, pour recueillir une empreinte, et accentuer la diffusion de la couleur sous le pochoir.
Après cette première étape, le collage en relief est badigeonné d’une couleur au rouleau, sans eau, pour produire un monotype.
Les deux impressions, l’une en lavis et l’autre en peinture sans eau, devront être en suite retravaillées au pinceau pour former une seule composition.
3 compositions de Brigitte Pouillard
2 compositions de Sylvie Sciancalepore
2 compositions d'Elise Desvaux Nsongo
2 compositions d'Odile Montet
2 compositions de Madeleine Molinier Sergio
2 compositions de Magda Rebutato
2 compositions de Jeanine Mandille
2 compositions de Colette Roullin