"Imiter la nature. Non pas, bien entendu, dans son apparence – effort du réalisme ingénu – mais dans son fonctionnement : utiliser le chaos, convoquer le hasard, insister sur l’imperceptible, privilégier l’inachevé. Faire alterner le fort, le viril, avec l’intermittent, le féminin. Théâtraliser l’ensemble des phénomènes. Oublier le reste. Mais le reste, il n’y en a pas."
Jour 1 — Dimanche 6 juillet 2014 — Splashes-caches
Préparer 2 fonds unis, noir, blanc ou couleur, sur 2 feuilles scotchées sur planche. Au moyen d’un cache, laisser une forme simple en réserve dans ces fonds.
Préparer un récipient de douleur liquide (couleur s’accordant ou contrastant avec le fond) soit avec de la peinture diluée, soit de préférence avec un mélange pigment/liant/eau.
Sur l’un des fonds, ôter son cache puis jeter avec force la couleur pour produire un splash (voir exercice n°71). Poser la feuille sur du plat, pour éviter que l’énergie du splash ne soit contrariée par des coulures. Et choisir un endroit qui ne craint pas les éclaboussures !
Sur l’autre fond, jeter la couleur en imaginant un geste différent, et n’ôter le cache qu’après.
Mise en forme du splash au moyen de détourages et d’aplats, pour convertir son énergie en forme organisée.
Ci-dessus à gauche : peinture de Catherine Tanguy
Peinture d'Annie Monneret
Peinture d'Annie Monneret
Peinture d'Hélène Appert-Bosc
Peinture d'Hélène Appert-Bosc
Peinture de Nathalie Facotti
Peinture de Nathalie Facotti
Peinture de Martine Rué
Peinture de Michelle Pertuy