L’imaginaire n’est jamais, et n’a pas à être, quelque chose qui s’ajoute au réel, s’oppose à lui, le contredit ou l’estompe. C’est toujours la réalité elle-même qu’il faut rendre imaginaire.
Jour 3 — Mardi 21 avril 2015 – Peinture à la une
Interpréter en peinture la « une » d’un journal, en la transposant sur un fond de matière (papier froissé, mortier ou autre). Options possibles :
- Dessiner tout le contenu, textes et images, à main levée sans rien omettre, en jouant du décalage produit par ce passage d’un texte typographié illustré de photo, à une réalisation entièrement manuelle. Celle-ci peut être naïve, ou présenter l’aspect d’un précieux manuscrit ancien, l’important étant l’idée du fait main.
- Tout en gardant l’organisation de la mise en page, la transposer grossièrement, pour restituer simplement l’impression visuelle globale, sans entrer dans le détail.
- Rester fidèle à la mise en page du journal, en gardant les textes et les images lisibles, mais introduire des décalages dans le contenu du texte, dans la forme de son écriture, dans le contenu narratif des images.
Etc.