La Renaissance ne prend pas fin à un moment précis, elle est pourtant passée et révolue, bien qu’il reste des vestiges d’idées de cette époque dans notre culture actuelle. Il en est ainsi avec l’art moderne, d’autant plus que nous lui sommes bien plus proches. Ses réflexes sont toujours vivaces, ses membres amputés sont toujours douloureux, certaines parties existent encore ; mais tout cela n’est plus lié et ne fonctionne plus comme un ensemble vivant. Les acquis de l’art moderne influenceront certainement un siècle encore la culture (…) Mais la dynamique s’en est allée, et notre relation avec l’art moderne se transforme doucement en intérêt archéologique.
196 a.
Préparez un fond composé de bandes de papier magazine déchirées puis collées et poncées, pour créer une atmosphère colorée plus ou moins inspirée de la peinture de Bosch « Le ciel et l’enfer ».
Isolez un détail, figure ou groupe de figures dans cette peinture pour l’interpréter de la manière suivante : découpez dans des magazines des images de corps et de fragments de corps, pour en faire des assemblages improbables, d’esprit fantastique ou surréaliste. Vous ajoutez ces assemblages à votre collage de fond.
Le collage des figures est ensuite poncé avec délicatesse, puis retravaillé à la peinture pour cesser d’apparaître comme un collage.
196 b.
Après un dessin au crayon, réinterpréter en noir et blanc (plume, stylo, feutre, pinceau au choix) le collage précédent.
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