Qui dit équilibre dit menace qu’il se rompe. Aucune stabilité n’est jamais qu’équilibre.
Chaque idéogramme occupe un espace carré à l’intérieur duquel les traits s’organisent autour d’un centre. Ces traits entretiennent des rapports d’opposition et de corrélation qui suscitent un jeu complexe de vide et de plein, de fixité et de mouvement, de rupture et d’équilibre, etc.
Début de la publication du compte-rendu, en textes et en images, des stages de l'été 2015.
Jour 1/6 — Dimanche 5 juillet 2015
Préparez un fond de matière texturée d’apparence minérale (liant, blanc de Meudon, sable, papier froissé…). Créez ainsi un relief irrégulier mais homogène, de faible épaisseur.
Choisissez 3 objets dans la nature : 3 cailloux, ou 2 bouts de bois et un caillou. Réalisez avec une mini « sculpture en équilibre » (cherchez Bridget Polk dans votre moteur de recherche) en les superposant. Que cela forme une sorte d’idéogramme imaginaire en volume exprimant l’idée de l’équilibre, et sa fragilité.
Dessinez et peignez cette composition sur le fond texturé, en lui donnant une assise qui peut être une simple ligne en arrière-plan.
Commencez par peindre le sujet entièrement en couleurs sombres, avant d’en faire apparaître le volume et les arêtes au moyen d’un brossage de couleurs claires sur les surfaces recevant la lumière. Les couleurs claires superposées aux sombres, et non posées directement, auront plus de profondeur.
Dessinez à côté de cette représentation un élément figuratif qui va en donner l’échelle, tout en apportant un contenu narratif qui doit rester sibyllin.