(…) Imiter la nature. Non pas, bien entendu, dans son apparence – effort du réalisme ingénu – mais dans son fonctionnement : utiliser le chaos, convoquer le hasard, insister sur l’imperceptible, privilégier l’inachevé. Faire alterner le fort, le viril, avec l’intermittent, le féminin. Théâtraliser l’ensemble des phénomènes. Oublier le reste. Mais le reste, il n’y en a pas.
(...) Tout tableau défie l’insensé ou le chaos du visible, par désir de regard et de sens. Il fait événement dans un hasard de visibilité. Son défi est un coup de dés : le non-sens jamais aboli, après chaque coup on recommence.
Compte-rendu, en textes et en images, du stage peinture du 15 au 20 juillet 2018
Jour 1 — Dimanche 15 juillet 2018
Préparer un forme colorée élémentaire (carré, rectangle, cercle, losange, parallélogramme…) occupant les 2/3 d’une feuille, centrée ou décentrée.
Protéger le reste de la feuille par un écran de papier.
Préparer un seau d’eau.
Quand la forme colorée est sèche, la recouvrir d’une couleur qui contraste avec la première. Laisser sécher partiellement, puis jeter le seau d’eau dessus 1 fois. Puis, si le retrait de couleur est insuffisant, une 2e fois. Laisser sécher.
Puis enlever les caches et dessiner un motif coloré autour et / ou sur le splash, se reliant aux formes obtenues.
2 peintures de Maggy Rességuier
5 peintures de Sylvie Sciancalepore