Le voyage des variations conduit au-dedans de cet autre infini, au-dedans de l’infinie diversité du monde intérieur qui se dissimule en toute chose.
Suite du compte-rendu, en textes et en images, du stage peinture du 15 au 20 juillet 2018
Jours 2 et 3 — Lundi et mardi 16 / 17 juillet 2018
- Pochoir
- Collage relief
- Monotype
- Lavis et pochoir
- Mortier et patine
(Les peintures réalisées selon ces techniques sont reproduites à la fin de l'article)
Choisir un motif simple, large et structuré pour rendre lisibles les effets de matière recherchés. Ce motif peut être inspiré d’une peinture précédente, ou conçu à partir de ses initiales. Cet exercice nécessitant 6 feuilles identiques, et beaucoup de manipulations, il est proposé de travailler sur 6 demi-formats égaux.
Pochoir (feuille 1) :
Le dessin choisi est découpé pour former un pochoir.
Collage relief (feuille 2) :
Les découpes du pochoir sont collées sur une autre feuille de même dimension, pour reproduire le même dessin, cette fois en relief.
Monotype (feuilles 3 et 4) :
- Peindre en noir 2 feuilles. Laisser sécher.
- Enduire de blanc, au rouleau, la totalité de la feuille avec le collage relief, et imprimer successivement les 2 feuilles peintes en noir, sans remettre de blanc en passant d’une feuille à l’autre.
Variantes : le blanc peut être passé plus ou moins dense ou humide, ou avec un spalter. Eviter le couteau qui emmène trop de peinture et brouille l’effet d’empreinte recherché.
Pochoir et lavis (feuilles 5 et 6) :
- Préparer 2 feuilles en plus du pochoir. De préférence, feuilles peu absorbantes genre « Bristol », ou à défaut, enduites d’une couche légère de liant ou de gesso.
- Préparer une quantité importante de couleurs liquides.
- Mouiller abondamment la 1ère feuille, poser dessus le pochoir, et badigeonner l’ensemble du pochoir, pas seulement les trous, avec la couleur liquide.
- Appuyer la 2e feuille sur le pochoir enduit de couleur, pour que cette feuille recueille l’empreinte des couleurs et la forme du pochoir, et appuie sur le pochoir pour diffuser la couleur sur la feuille mouillée du dessous. Ainsi, les formes rigides du pochoir se conjuguent avec les débordements et volutes du lavis.
Mortier (reprise de la feuille 2) :
Le collage en relief, après avoir servi pour produire des monotypes, est recouvert de mortier (mélange de blanc de Meudon et de liant acrylique), soit au couteau, soit au spalter.
À noter : en faisant sécher le mortier sous un soleil vif, et si la quantité de liant a été minimisée, on obtient un effet de craquelures.
Après séchage du mortier, le recouvrir d’une 1ère couche de couleur. Puis d’une 2e couche d’une autre couleur, avec un peu de liant acrylique dedans. Quand cette 2e couche est partiellement sèche, passer une éponge pour la retirer partiellement : les aspérités du collage relief dessinent des effets de texture sous l’éponge. La même opération peut être répétée plusieurs fois avec différentes couleurs. Le papier collé recouvert de mortier peut prendre, selon les teintes choisies, l’aspect de vieux bois, vieux cuir, métal rouillé, etc.
Ébaucher avec un balai, finir avec une aiguille.
Reprise des 6 compositions pour les finaliser en utilisant différents moyens :
- Contraste aplat / matière
- Cadre peint autour de la composition
- Graphismes au feutre Posca
- Relief peint sur les formes géométriques avec partage ombre / lumière.
Monotypes
2 monotypes par Elise Desvaux Nsongo
2 monotypes par Myriam Héneau
2 monotypes par Evelina Nichanian
2 Monotypes par Evelyne Ott-Koehrer
2 monotypes par Anne Desoutter
2 monotypes par Anne Penciolelli
Pochoirs et lavis
Pochoir et lavis, par Elise Desvaux Nsongo
Mortier et patine