Ars imitatur naturam

Stages été 2012, mercredi 11 juillet, page 3/8

Cherchez dans les peintures des jours précédents des détails pour les dessiner à part, comme vous choisiriez de dessiner tel ou tel élément isolé de son contexte dans un paysage. Dessinez-le au trait puis au pinceau, sur une feuille à part, comme une écriture ou des hiéroglyphes.

Proposition 1 : utilisez l’un ou l’autre de ces signes et introduisez-le, faites-le « habiter » une de vos peintures précédentes.

Proposition 2 : reprenez ces signes construits sur un mode gestuel, avec de larges brosses, chaque trait étant produit avec une matière suffisamment fluide pour laisser apparaître la trace du geste.

Proposition 2 b : vous imprimez le signe fraîchement tracé sur une autre feuille, selon la technique du monotype.

Regarder les peintures que l’on a faites un autre jour comme un élément du réel digne d’observation, y puiser des formes et y trouver des espaces à aménager, c’est imiter la nature dans son fonctionnement au lieu de l’imiter seulement dans son apparence. Chaque composition porte en elle le germe d’autres compositions, différentes selon le terrain qui les accueillent, le temps qui les voit naître.

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