Le cercle est la forme de l’harmonie parfaite. Elle dit tant de choses à chaque fois qu’on la regarde, qu’on la vit avec son corps, avec son esprit.
On est connecté à la gravité et le pinceau commence à dire des choses. Et des mondes s’organisent. Là, j’ai l’impression d’être au plus près du réel en train de naître, dans sa genèse. C’est la figure qui me permet d’être le plus connectée. Je cherche le centre, la sublime coïncidence entre le centre de moi-même et le centre du Tout et là, tout à coup, tout peut advenir…
Préparez deux fonds noirs, laissez sécher.
Préparez une découpe symétrique sur une 3e feuille (en la pliant) : un cercle, ou une circonférence, ou une simple ligne horizontale ou verticale.
Sur le premier fond noir, passez de l’eau de façon irrégulière, posez la découpe dessus, badigeonnez-la de peinture blanche avec des coups de brosses structurés (rayonnants, ou en spirale, ou autres mouvements ordonnés). Le blanc va passer dans la découpe, en marquer les formes par effet de pochoir, mais se diffuser aussi dans l’humidité de la feuille noire en-dessous. Et vous pressez aussi le deuxième fond noir (sec) sur ce blanc humide pour produire une empreinte.
75.1 Les ténèbres et la lumière
Vous choisissez une de ces deux compositions en blanc sur noir, pour exprimer l’idée de partage entre les ténèbres et la lumière. Partage au choix : haut / bas, droite / gauche, centre / périphérie. Glacis de couleurs sombres et transparentes d’une part, et variations de blancs associées à des recouvrements de couleurs lumineuses d’autre part. Vous terminez en apportant des précisions graphiques aux aléas des effets de matière.
Deux peintures d'Oanh
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