Certains réduisent le monde à l’intelligibilité, ce qui est le rejeter en partie.
Deuxième stage été 2013, jour 4/6, mercredi 17 juillet : faire et défaire les sens (I)
Réaliser un fond à base de transferts.
Réaliser un collage de petit format (1/4 raisin) comportant :
- Deux personnages : images prises séparément et au hasard dans un journal, sans choisir.
- Deux mots en gros caractères : un sujet, un verbe. Toujours au hasard, sans choisir.
- Deux dessins d’objets observés autour de vous, dessinés d’un trait fin, net, mais sans souci de ressemblance.
Quand ce collage enrichi de dessin a été composé, vous le reproduisez à l’aveugle sur le fond de transfert. La mise en couleur se fait en reprenant la palette d’une peinture précédente.
Vous partez d’éléments du réel que vous filtrez au travers de certains processus : personnages, mots, objets, traces d’images transférées ; le tout rassemblé par hasard, puis se défaisant par le dessin à l’aveugle comme des nuages au gré du vent, ou comme toute matière se transformant avec le temps.
↑ Ci-dessus, peinture de Colette Viet
La peinture est une organisation, un ensemble de relations entre des formes sur lesquelles viennent se faire et se défaire les sens qu’on lui prête.
Du dimanche 14 au vendredi 19 juillet – Une peinture en six jours (sujet qui coure sur la semaine)
4/6 - Créer un espace vide à la lisière de la composition, dont le contour reprend un profil de la découpe initiale.