Françoise Guillemare a une maison avec un beau jardin, qu’elle aime, dont elle prend soin. Mais elle n’a pas que cette maison et ce jardin-là. Elle possède aussi un autre jardin, ce qu’on appelle sans doute un jardin secret. Et là, elle sème des « graines de peinture ». Des graines de peinture cultivées avec soin elles aussi, avec patience, avec délicatesse. Avec force. Qui subissent des métamorphoses défiant sans barguigner les lois de l’évolution : d’une graine peut naître un arbre, un paysage, une île ; mais aussi des gens, ou des signes, ou des objets. Un point commun entre toutes ces métamorphoses : elles naissent de la peinture, et y reviennent, avec ce don particulier qu’ont certaines formes, certaines matières, certaines couleurs de se réunir dans une composition pour nous parler. Elles prennent leur temps pour cela. Et s’il en faut, du temps, pour créer chaque peinture, il en faut tout autant pour bien les regarder.
Françoise Guillemare, peintures 2017, dans le jardin (I)
Françoise Guillemare, peintures 2017, dans le jardin (II)
Françoise Guillemare, peintures 2013
Françoise Guillemare, peintures 2012
Françoise Guillemare, peinture 2012
Françoise Guillemare, peintures 2011 (II)
Françoise Guillemare, peintures 2011 (I)
Françoise Guillemare, peintures 2010 (II)
Françoise Guillemare, peintures 2010 (I)
Françoise Guillemare, peintures 2009
Françoise Guillemare, peintures 2008 - Machines miniatures
Françoise Guillemare, peintures 2008 (II)
Françoise Guillemare, peintures 2008 (I)
Françoise Guillemare, peintures 2007
Françoise Guillemare, peintures 2006 (I)
Françoise Guillemare, peintures 2006 (II)
Françoise Guillemare, peintures 2006 (III)
Françoise Guillemare, peintures 2004
Françoise Guillemare, peintures 2003 (I)
Françoise Guillemare, peintures 2003 (II)
Françoise Guillemare, peintures 2003 (III)
Françoise Guillemare, peintures 2002
Françoise Guillemare, peintures 2001