Katherine Bruneau ne peint pas souvent, ni depuis longtemps. Elle s’excuse presque de peindre quand, comme moi, on apprécie son travail. On aura compris que ce n’est pas une peinture, ni un peintre qui se met en avant. Alors, il faut s’approcher. Et quand on est près, on est pris dans les filets de ces réseaux de lignes tendues et délicates. Les images à la fois formées et traversées par ces lignes aux parcours complexes ne se livrent pas facilement. Ou alors, elles nous révèlent peut-être ce que les rêves nous disent : rien de très clair, mais sûrement pas quelque chose d’indifférent. Peut-être qu’il s’agit d’une esthétique de la perplexité.