Tableaux, de bord.

Suite du compte-rendu, en textes et en images, du stage peinture du 15 au 20 juillet 2018

Jours 3, 4, 5 — Mercredi, jeudi, vendredi 18, 19, 20 juillet 2018

Exercice de dessin sur un sujet familier, devant lequel on passe souvent des heures, mais qui est sous représenté en peinture (alors qu’on ne passe pas des heures à regarder attentivement un compotier ou un bouquet de fleurs, très souvent, eux, représentés).
Ce dessin de mémoire ne doit pas être exécuté dans un souci de réalisme, mais ne doit pas chercher délibérément à s’écarter du réel. Le décalage doit être le produit naturel des aléas de la reconstitution de mémoire. Ce dessin doit aussi comporter un maximum d’éléments descriptifs. L’unité de style de la réalisation et l’accumulation de détails doivent prévaloir sur les règles de construction, perspective, etc.

Dessin au crayon, puis à la plume et à l’encre de chine, ou au feutre indélébile, et / ou peinture.

Le sujet : ce qu’on a devant soi quand on est conducteur, ou passager avant d’une voiture. Soit : la route, les panneaux, le paysage à droite et à gauche, les autres voitures, le tableau de bord, le volant, les vues des trois rétroviseurs, les compteurs, les manettes, le GPS…
Au final, le foisonnement des détails et leur traitement graphique doivent permettre d’obtenir le permis de conduire vers un dessin poétique.

Jours 4 et 5 — Jeudi et vendredi 19 et 20 juillet 2018

Terminer la composition d’hier avec l’une des propositions suivantes :

• Augmenter jusqu’à la saturation la densité graphique et descriptive.
• Associer graphisme au trait en noir & blanc avec aplats de couleurs.
• Délimiter un polygone arbitraire dans la composition, et le traiter en couleur.
• Tout traiter en couleur dans un esprit d’abstraction décorative
• Interpréter le dessin en s’inspirant du style d’une peinture que l’on a déjà réalisée.
• Sélectionner un détail pour en faire un agrandissement pop art ou abstrait.