Je m’intéresse à ce qui m’échappe, non pas pour l’arrêter dans son échappée, mais bien au contraire pour expérimenter « l’insaisissable ». Il y a peu d’objets dans mon travail. Ce sont des gestes engagés, des pertes de contrôle, revendiqués et offerts comme des expériences actives.
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Suite du compte-rendu, en textes et en images, des stages de l'été 2019
Jour 2 — Lundi 15 juillet 2019
Technique du splash. Ne peut se faire qu’en extérieur, dans un endroit ne craignant pas les éclaboussures de peinture.
Splash n°1 : Utiliser un fond préparé de couleur vive unie.
Préparer un seau d’eau de 10 litres environ.
Recouvrir le fond de couleur d’une autre couleur contrastante.
Laisser sécher partiellement.
Jeter dessus violemment le contenu du seau d’eau.
Si la 2e couche de couleur ne cède pas sous la pression, laisser se former des rigoles d’eau sur la feuille, puis surveiller le séchage autour de ces rigoles.
Le motif que forme le partage entre le sec et le mouillé sera révélé par la projection d’un 2e seau d’eau.
Reprendre éventuellement au pinceau ou avec un autre outil graphique la forme produite par le splash, pour en préciser l'effet.
2 "splashes" de Sylvie Sciancalepore
Splash n°2 : Utiliser un fond avec des couleurs modulées.
Préparer un seau d’eau de 10 litres environ.
Recouvrir d’une couleur contrastante, avec des mouvements de brosse appuyés accompagnant les modulations des couleurs.
Projeter à la main quelques giclées d’eau, ou un filet d’eau à faire circuler sur la feuille.
Attendre quelques instants que les parties non atteintes par les giclées et les coulures d’eau soient partiellement sèches.
Ces irrégularités de séchage, et les mouvements de brosses de la 2e couche, vont permettre de faire apparaître de nouvelles formes au moment de la projection du seau d’eau.
Reprise et précision éventuelle au pinceau ou avec un outil graphique, de l’effet produit.
3 compositions de Marie-José Solivellas
Peinutres de Françoise Bienaymé
2 compositions de Christiane Benoît