Ce n’est pas la pensée qui découvre les arts, mais ce sont les arts qui découvrent la pensée.
Suite du compte-rendu, en textes et en images, des stages de l'été 2020
Jour 5 — Jeudi 16 juillet 2020
Choisissez une image de préférence quelconque dans un journal, c'est-à-dire sans effet esthétique déjà présent, une image simplement narrative comportant personnages et arrière-plan assez chargé.
Sur un fond rendu irrégulier par une empreinte de gesso, et en prenant l’image à l’envers et de votre main inhabituelle, interprétez l’image soit d’un trait fin et minutieux, soit à gros traits dans les grandes lignes.
Il ne s’agit pas de réinventer l’image, mais de tracer les lignes telles que vous les percevez, comme vous arrivez à les tracer avec les contraintes proposées, comme s’il s’agissait de formes abstraites à restituer aussi fidèlement que possible en dépit de tout.
La mise en peinture se fera sur l’image à l’endroit, de la main habituelle.
Jour 6 — Vendredi 17 juillet 2020 - La création permanente.
Pas de nouveau sujet, mais poursuite et finition des peintures commencées.
Ou « Chaînon manquant » (variante)
Prendre deux peintures réalisées dans la semaine, avec peu ou pas du tout de rapport l’une avec l’autre. Imaginer une troisième peinture, parente de ces deux premières, qui prendrait des aspects de l’une et de l’autre mais aurait sa propre personnalité.
Cliquez ici pour découvrir des peintures conçues sur ce principe.
L’art, c’est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art.
Je ne m’intéresse pas uniquement à l’art, je m’intéresse à la société dont l’art n’est qu’un aspect. Je m’intéresse au monde en tant que tout, un tout dont la société n’est qu’une partie. Je m’intéresse à l’univers dont le monde n’est qu’un fragment. Je m’intéresse en premier lieu à la création permanente dont l’univers n’est qu’un produit.
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