En s’imposant par les moyens de l’art comme une évidence, l’œuvre, pourtant totalement arbitraire, met du même coup le réel en doute, révèle sa contingence. Ce n’est pas parce qu’il y a organisation qu’il y a nécessité.
Voici douze éléments à faire tenir dans votre feuille :
Un cercle – un trait ondulé – une croix - une ligne brisée - une griffe – une lettre – un rectangle – un polygone – une silhouette humaine – une silhouette autre – une forme ouverte – un multiple.
Chaque élément est associé à une action différente selon la liste ci-dessous. A vous de choisir de relier tel élément avec telle action.
Prend toute la place – déborde – sur la touche – se faufile – s’associe – se cache – sort – passe devant- passe derrière – heurte – pèse – s’envole.
Après un dessin au crayon, vous faites un fond de couleur informel en lavis, éventuellement avec des pigments, en laissant des blancs. Puis vous rehaussez ces couleurs, en les reliant au dessin sous-jacent.
Ci-dessous, 10 peintures créées d'après ce sujet :
(Réédition de l'exercice n°180 publié en janvier 2015)