Variations chromatiques ◊
La couleur est facteur de composition autant que la matière ou la ligne. Pour s'en rendre compte, réaliser sur une même composition de lignes ouvertes et fermées des mises en couleur exploitant les 10 contrastes possibles énumérés plus haut.
Anticoloriage ◊ (voir illustrations ci-dessous)
Pour cultiver la liberté de la couleur par rapport à la ligne, réaliser d'abord une petite composition géométrique simple. Puis, sur un même accord (par exemple jaune, rouge, noir) imaginer différentes façons d'animer la couleur en s'appuyant sur la composition de base sans s'y enfermer.
Monochromes ◊
1 - Sur un sujet de son choix, peindre avec une seule couleur dans une seule valeur (de préférence blanc ou noir pour commencer). Moduler uniquement avec les reliefs, les dessous polychromes, les vernis.
2 - Sans utiliser le relief, uniquement jouer de noirs différents: noir de vigne, noir d'ivoire, oxyde de fer noir, terre de Cassel, noir trichrome... (vernis brillants, satinés et mats).
3 - Utiliser la même couleur en jouant simplement des variations de tons : vive, pâle, profonde, rabattue.
Cinq-huit-treize ◊ ◊
Sur une feuille de 50 x 65 cm, tracer au crayon un damier de 5 x 5 cm. Puis sur ce damier, tracer 26 figures géométriques simples de tailles différentes (rapport de 1 à 10), pouvant se croiser.
Choisir 3 couleurs: une dominante, une en contrepoint, et une intermédiaire.
Décliner ces 3 couleurs en 26 nuances: 13 pour la dominante, 8 pour celle en contrepoint, 5 pour l'intermédiaire. Soit une nuance par forme.
La couleur dominante est associée au 13 formes les plus grandes, la couleur en contrepoint aux 8 formes les plus petites, la couleur intermédiaire aux 5 formes moyennes. Chaque croisement de formes engendre le mélange de couleurs correspondant.
La palette décalée ◊ ◊
Traiter un dessin en couleur d'après la palette d'une peinture choisie indépendamment de ce dessin. Ceci conduit à analyser le rôle de la couleur dans le sujet pris pour modèle.
Anticoloriage (peintures de Geneviève Prétet)