Le monotype est une technique d’impression qui ne permet pas de faire plus d’un tirage identique. Mais qui aboutit à des impressions toutes différentes. On ne va pas s’en plaindre. Dans le procédé que je fais pratiquer, il s’agit de badigeonner d’acrylique une surface que l’on presse sur une autre surface (de papier ou de toile). À partir de là, bien des variations sont possibles. Pour un effet plus lisible, je recommande de commencer par une impression de blanc sur fond noir :
Le motif que l’on imprime peut être formé de plusieurs manières :
- Improvisation à la brosse ou au couteau que vous appliquez telle quelle.
- Composition en papier épais ou carton, découpé et collé, badigeonné de blanc (ou autre couleur) que vous appliquez sur un fond noir (ou autre).
- Idem, en remplaçant le collage par un pliage de papier épais.
Le passage du badigeonnage à l’impression doit être rapide, l’acrylique séchant très vite. Je conseille d’éviter une couche trop épaisse qui noiera le motif sous des arborescences de pâte, à moins que ce soit l’effet recherché.
Variations :
- Réalisez 2 impressions successives avec la même enduction de blanc, pour obtenir 2 rendus différents.
- Vous pouvez passer l’acrylique à la brosse, au couteau, la lisser ou non, pour des effets variés.
- Le support qui reçoit l’impression peut être sec, mouillé, en partie mouillé.
- Votre acrylique peut être pure ou légèrement diluée.
- En vous attardant dans le contact entre collage et support, des morceaux de collages peuvent rester collés dans l’empreinte, ajoutant un effet :
Evolutions :
Le monotype peut être mise en valeur par un détourage en aplat :
ou par des rehauts de couleur en lavis ou en glacis :
Plusieurs passages de couleurs différentes sont possibles, en jouant sur des effets de décalages :