Peinture de Nathalie Marmey, et composition numérique d'après cette peinture (cliquez pour bien voir).
Pour préparer le stage de printemps 2010, j’ai demandé aux personnes inscrites de m’envoyer la photo d’une de leurs peintures, avec l’intention d’intervenir sur cette image plus ou moins visiblement, selon l’inspiration du moment. En stage, je propose des sujets, et des moyens pour les interpréter. Ce travail d’interprétation se fait avec la matière, la gestuelle, de la peinture.
L’évolution technique, depuis toujours influe sur la pratique de la peinture proprement dite. Aujourd’hui, l’internet et l’image numérique qui permettent l’échange et la mutation infinie des images sont de nouvelles sources d’inspiration. Comme ont pu l’être en leur temps l’invention de la peinture à l’huile, celle du tube de peinture, l’apparition de la photo, la pratique du collage, etc.
Ce travail de création, fondé sur l’échange, le partage, l’interprétation et la mutation des images, s’ajoute à ce qui fait la spécificité de la peinture : objet unique, avec une consistance matérielle, dans lequel le corps de l’artiste est impliqué.
En entreprenant ce travail, qui franchit sans papiers les frontières entre ce qui appartient aux uns ou aux autres, entre réel et virtuel, entre ce qui demeure et ce qui passe, je cherche à savoir comment les nouveaux outils, qui s’imposent à nous autant qu’on les adopte, modifient notre perception et nos modes de création.
C’est une recherche, mais alors, pas du tout scientifique. Plus raisonnablement, poétique. Je préfère.
Peinture de Brigitte Balon, et composition numérique d'après cette peinture (cliquez pour bien voir).
Peinture de Lilia Salinesi-Chamakh, et composition numérique d'après cette peinture (cliquez pour bien voir).