Après la découverte du mouvement brownien et des phénomènes chaotiques, les « relations d’incertitude » de la physique quantique ont établi qu’il existe des limites absolues à la connaissance. La nature est fondamentalement imprévisible et son devenir s’invente à chaque instant. De manière presque concomitante l’incertitude s’est insinuée dans le domaine de l’art.
Jours 5 et 6 du stage
Les premiers jours (1 et 2-3-4) du stage nous ont fait explorer les aléas des effets de matière (raclage, coulure, cache, empreinte) utilisés comme base de composition pour conduire à différents genres de peinture, tendant vers l’abstraction d’un côté, vers la figuration de l’autre.
- Abstraction géométrique pour répondre à l’abstraction matiériste.
- Figuration souple ou rigide (inspiration végétale ou mécanique) .
La descendance d’un exercice basique et arbitraire peut être nombreuse. Quand on observe la réalité du vivant ou du non-vivant, elle est toujours le fruit de combinaisons infinies de formes et de principes élémentaires : lignes, points, arborescences, symétries, articulations, dispersions, strates…
En partant de cette observation, vous allez recombiner des formes et des couleurs présentes dans vos travaux précédents, pouvant déboucher aussi bien sur des figures humanoïdes, que sur des compositions évoquant d’autres aspects du vivant (animal, végétal), ou du non vivant.
En plus des images de Tinguely ou Martine Guex-Meier déjà vues, vous pouvez aussi voir du côté de Brauner, Ernst, Chaissac, Lam ou Picasso.
Brigitte Pouillard
Marie Kresser-Verbois
Martine Lucy
Simone Guignard
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