La question de la composition ne peut pas vraiment s'isoler de celle du contenu du tableau, ce qui nous conduit aux problèmes étudiés plus loin au chapitre des techniques conceptuelles. Pour composer en effet, il faut avoir des choses à poser. C'est tyrannique mais c'est comme ça.
J'avancerai pourtant quatre règles simples, avant de proposer une série d'exercices pour manipuler des formes arbitraires en leur cherchant un sens (une organisation et une signification).
Format
Bien penser physiquement la relation entre soi, le sujet et le format du tableau : petit ou grand ? Horizontal ou vertical ? Carré ou rectangle allongé ? Etc.
Grandes lignes
Ne pas composer par énumération, juxtaposition d'objets ou d'anecdotes (à moins que ce soit l'effet recherché), mais penser son sujet en grandes lignes selon l'impression générale recherchée. Le dessin ne vient qu'en second, après l'organisation de l'espace de la feuille.
A gauche : Dissymétrique, chaotique, mouvant (G.L.) - A droite : Symétrique, organisé, stable (Dominique Charbeau)